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4 avril 2010 7 04 /04 /avril /2010 13:42

J'étais dans cette rue depuis quelques minutes quand j'ai vu cette femme débarquer. Elle tenait dans une de ses mains une petite barre de métal et elle avait les yeux écarquillés. Dès le premier regard porté sur elle, tout le monde pouvait dire qu'elle était folle à lier.
Ainsi, je ne fus pas vraiment surprise de la voir s'adresser à (ou plutôt attaquer) tout les passants, et ce d'une manière un peu étrange. Enfin...étrange c'est peu dire. En effet, l'hystérique se jetait devant les braves gens en leur hurlant des paroles dont le contenu m'échappait.
Bref,après avoir fait bien peur à une petite dizaine de personnes, je vis cette dame se ruer vers une porte de service pour en forcer la serrure -à l'aide de la barre de métal, bien entendu. Ensuite elle pénétra dans l'enceinte du bâtiment...
Depuis la rue où je me situais, je pouvais voir la cour du lieu bizarre où la femme venait d'entrer. Quelques minutes passèrent avant que je n'entende les premiers cris.
D'abord, celui d'un homme -suivi d'un bruit sourd- puis des ricanements et des hurlements de foule apeurée. Je regardais dans la cour et je comprenais très vite la source de ces sons à glacer le sang; un homme venait de se jeter d'une des plus hautes fenêtres du bâtiment et gisait maintenant au sol, entouré d'une flaque rouge, une flaque de sang.
En haut de l'édifice, à la fenêtre d'où cet homme venait de sauter, était penchée la Folle. Elle riait aux éclats et semblait effroyablement heureuse de voir le mort quelques mètres plus bas.C'est en voyant cette scène que je compris que la Folle devait être la meurtrière.
Les hurlements de terreur retentissaient encore dans l'air. Les passants horrifiés couraient dans tous les sens et appelaient à l'aide.
Près du corps ensanglanté, des petits enfants tentaient de jouer les médecins, et ne semblaient guère se rendre compte du drame qui venait de se produire, et de la gravité de la situation...
Quelques minutes passèrent encore sans que je ne bouge d'un cil. J'étais écœurée, terrifiée, horrifiée...En fait aucun mot ne semble assez fort pour exprimer le dégoût et l'impuissance que je ressentais à ce moment là.
Je me serais surement évanouie si un nouvel hurlement n'avait pas déchiré l'atmosphère.
C'était encore une voix masculine, mais celle-ci était cassée , emplie de désespoir. L'homme à qui appartenait la voix devait être un bon ami de la victime, car il hurlait ce qui devait être son prénom et il tentait de sauter lui aussi vers la mort, pour le rejoindre. Heureusement pour lui, des forces de l'ordre étaient arrivées et l'empêchaient de tomber.
Et c'était à ce moment, quand personne ne s'y attendait que l'Hystérique resurgit. Un instant plus tôt elle s'était sauvée en voyant la police arriver. Mais à présent, emportée par sa folie plus que jamais auparavant, elle courait partout dans le bâtiment, et je la voyais de temps à autre derrière les fenêtres.
D'ailleurs à chaque fois qu'elle passait derrière l'un d'elles, elle l'ouvrait, hurlait et riait -avec ce genre de rire de sorcière. Les policiers tentaient de l'attraper, mais la femme était rapide, et eux trèèès lents. La dernière vision que j'eus fus donc celle de cette Folle riant, du cadavre gisant quelques mètres en dessous avec les enfants s'affairant autour, de l'ami hurlant le nom du défunt dans des élans de désespoir et des policier essayant en vain de rétablir l'ordre.

C'est à ce moment que je me suis réveillée en sursautant. Ce n'était qu'un cauchemar et quelques minutes plus tard je pourrais me rendormir tranquillement, comme si rien ne s'était passé.


PS: Ceci est une histoire vraie, ou plutôt un vrai cauchemar que j'ai eut.

 

Un graffiti

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4 avril 2010 7 04 /04 /avril /2010 13:23

Run

Je courrai comme je n'avais jamais couru. Le temps semblait passer plus vite que jamais auparavant.
Je n'avais que cinq minutes devant moi. Je devais atteindre mon but, sinon la vérité serait découverte. Elle serait au courant de toute l'histoire..et il fallait à tout prix qu'elle n'en sache rien. Le panneau de la pharmacie indiquait moins quatre degrés, mais je ne sentais pas le froid. Mon corps sembler brûler tellement il faisait des efforts, mon coeur battait à tout rompre, et je sentais le sang bouillir dans mes veines. Le peu de vent qu'il y avait, était la seule chose pouvant me rafraîchir un peu, et pour une fois , j'étais vraiment heureuse qu'il fasse si froid.

 

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4 avril 2010 7 04 /04 /avril /2010 12:26

 

On commet tous des erreurs. Mais les erreurs, tout le monde le sait, c'est fait pour progresser. Seulement, après avoir commis certaines fautes, on culpabilise, on a honte, et on le vit mal. La honte nous empêche d'en parler à qui que ce soit, ainsi nous nous retrouvons seuls face à nos erreurs et nous souffrons en silence. Parler nous semble impossible, alors on se trouve une autre occupation, on écrit, on dessine, on chante, on joue, on boit, j'en passe et des meilleures. Mais un jour, nous faisons une sorte d'overdose; nous n'en pouvons plus de cette solitude et de cette honte qui nous rongent. Et c'est à ce moment là, qu'il faut apprendre à se pardonner. Bien entendu, on doit se pardonner uniquement si on le mérite vraiment, et cela nécessite donc un jugement de soi-même bien approfondi, tout en essayant d'avoir un avis objectif. Car imaginez, un homme en tue un autre en état d'ivresse, par exemple, et le cache à toute l'humanité, il pourrait très bien se pardonner son meurtre. Mais ce serait plutôt contraire à la morale , vous ne pensez pas? Alors c'est pour cela qu'avant de se pardonner il faut être sûr de le mériter et de ne plus être en tort. Une fois que vous vous serez pardonné, la vie vous semblera plus simple, ou plutôt les secrets vous sembleront moins lourds à porter.

 

 

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4 avril 2010 7 04 /04 /avril /2010 12:19

dormeur du val

 

 

C'est un trou de verdure, où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine;
Il dort dans le soleil, la main sur la poitrine
Tranquille. Il a deux trous rouges au coté droit.

 

Arthur Rimbaud

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3 avril 2010 6 03 /04 /avril /2010 21:48

"Nous ne sommes que des grains de sable mais nous sommes ensemble.

Nous sommes comme les grains de sable sur la plage, mais sans les grains de sable la plage n'existerait pas"

 

 

Poème en yamato (japonais ancien) tiré du livre Les Thanatonautes de Bernard Werber (fantastique ouvrage, je tiens à le préciser)

 

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3 avril 2010 6 03 /04 /avril /2010 21:00

"Je ne sais pas ce que je suis mais je ne suis pas les autres"

 

Willem de Kooning

 

 


"Quand je pense à quelque chose, je sais au moins que je pense et si je pense,c'est que je suis, que j'existe et que j'ai les pensées que j'ai"

 

Descartes

 

 

 


Ceux qui me connaissent prétendent savoir que je suis moi, prétendent savoir qui je suis. Et moi, eh bien je ne sais toujours pas qui je suis... Alors les autres seraient-ils plus savants que moi au sujet de moi-même?

 

Moi

 

 

 

Vacances Février 118-1

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3 avril 2010 6 03 /04 /avril /2010 19:07

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